dimanche 23 juin 2013

Et la Mongolie nous laissa 100 voies !

La Mongolie est le pays emblématique depuis le début de notre aventure. C'était, en effet, la contrée qui éveillait en chacun de nous, le plus de curiosité! Mais, puisque rêvé de longue date, le risque était grand d'avoir trop imaginé les choses... Or, si il y a bien une leçon que ce voyage nous a enseigné, c'est que moins nous avons d'attentes, plus la Vie et généreuse avec nous.
Et, de fait, nous n'avons pas été déçus!!  Ce pays fut une réelle découverte et un bel encouragement au lâcher prise. 

Les Mongoles sont avant tout des nomades et par là-même, ce sont des personnes en profonde communion avec la nature. Nous avons eu la chance, durant une petite semaine, d'être accueillis dans une famille et de partager leur quotidien d'éleveur de vaches, de moutons, de chèvres et de chevaux.
En quelques jours cela nous a permis: 
    - De devenir des professionnels du ramassage de bouses de vaches et de moutons;
    - D'être des champions en départ arrêté de la course aux brebis fugueuses à ramener dans leur enclos nocturne;
    - De connaître les principales insultes mongoles se rapportant au bétail;
    - D'avoir  une certaine expérience de la mise en bière du mouton ( tué, dépecé,vidé, découpé en 30 minutes montre en main);
    - De nous rendre compte que non, Pierre-Jo ne serait jamais un cow boy : impossible pour lui d'attraper le moindre petit veau avec le lasso local (ça à l'air si facile pourtant); 
    - De rencontrer le pire beau-frère qu'une famille puisse avoir à supporter (une vraie caricature!!);
   - D'apprécier les divers aspects d'une société encore très codifiée et respectueuse de son histoire;
Mais surtout, d'avoir pu bénéficier de la caractéristique principale du peuple mongole, à savoir, une vraie et franche hospitalité! 

Après cette semaine au thé de lait de vache fermenté salé et parfumé à la viande de mouton, nous quittons cette truculente petite famille et partons quelques jours en camping sauvage dans les fameuses steppes. 
Au delà de l'aspect concluant de l'expérience, nous avons appris que:
    - un objectif qui semble réalisable en 1 heure, peut prendre en fait une demi journée pour s'accomplir;
    - ce qui nous semble être un pipi de chat de rivière, peut nous inonder jusqu'aux genoux sans problème;
    - monter une tente avec une petite brise mongole c'est comme tenter de pisser dans un violoncelle, ça relève du défi.
    - les pieds d'Amandine puent plus prévus!
Cette petite excursion nous donc a permis de découvrir de magnifiques paysages et d'essayer d'apprivoiser un impressionnant silence.

Nous poussons ensuite vers le nord du pays, où nous attend un deuxième trek autour du Lac Kovsgol, dans son écrin de taïga sibérienne ( le deuxième plus beau lac du monde selon Amandine, mais moi j'y crois pas trop si vous saviez le nombre de bêtises qu'elle est capable de débiter : c'est hallucinant). 

Nous pensions, durant ce voyage, avoir tout vu en terme de transport... mais la Mongolie nous a fait faire un pas de plus dans l'art du voyage en nous apprenant à combiner tout ce qui avance plus vite que le pas d'un homme pour atteindre un objectif... . 
Démonstration en quelques lignes : 36h pour parcourir 400 km (bon, on a quand même dormi un peu au milieu, d'accord!), en enchaînant plusieurs heures dans un camion qui a bien voulu nous emmener lorsque nous levions le pouce (et qui est allé s'embourber dans un chemin sans issue... Quelques sueurs froides : se retournera? Se retournera pas??). Nous poursuivons ensuite avec un jeune homme qui, de manière tout à fait désintéressée et après nous avoir présenté sa p'tite famille, nous dépose à 2h de chez lui, au seul endroit des environs d'où partent des mini-vans "officiels". On ne s'appesantira pas sur le remplissage de ce dernier, il s'agit bien évidemment de rentabiliser le moindre mm3 avant d'envisager un départ, ce qui prends... Un certain temps... Mais nous sommes finalement arrivés à notre destination, crottés jusqu'aux oreilles et en plein milieu de la nuit, ce qui est du meilleur effet lorsqu'on sonne à la porte de son hôte...! Mais ils nous ont ouvert!! :-) trop sympas ces mongols!! 

C'est donc en pleine forme que nous entamons notre seconde randonnée, mais celle-ci se révélera à la hauteur des efforts à fournir pour l'atteindre!!
Nous y avons rencontré toutes sortes des terrains où ampoules et entorses venaient pointer leurs nez; beaucoup de passages de guets ( et c'est pas gai! ), avons dormi à des températures se rapprochant de zéro et eu l'honneur d'être visités par deux croquettes mongoles qui ont légèrement abusé de notre hospitalité (imaginez plutôt: 2 p'tits belges dans leurs sacs de couchage, réveillés au beau milieu de la nuit par 2 gaillards qui doivent probablement être champions de lutte, et qui trouvaient rigolo de partager un verre de bière avec les occupants d'une tente plantée in the middle of nowhere...)
Mais bon, le jeu en valait vraiment la chandelle, et les petites douleurs musculaires se sont rapidement estompées lorsque le lac a fait son apparition...
Les 3 jours de marche suivants nous ont vu négocier avec la pluie, le vent, les quelques rayons de soleil et le décor fabuleux!

Nous ne pouvions quitter le pays des chevaux sans monter sur un de ces joyeux canassons, et c'est chose faite que nous rejoignons la capitale pour entamer notre retour vers l'Occident... mais ça, c'est une autre histoire...


























mardi 21 mai 2013

Par monts et par Chine

Alors oui!!
Vous allez nous demander ce que l'on fout. Plus d'un mois sans donner de nouvelles!
La raison la plus sincère de notre absence sur le blog devient une évidence dès les premiers kilomètres dans ce pays : la Chine est fascinante et exaltante et nous n'avions pas envie de nous attarder des heures sur un ordinateur. Contrairement aux chinois, nous ne voulons pas vivre derrière un écran....

Mais une raison plus pratique cette fois, est que nous n'avions pas accès à notre site. En effet, la grande machine chinoise est encore (Mao)culée de petites contrariétés et le libre échange des informations reste un sujet légèrement chatouilleux... Point de blog, donc, pendant ce mois dans l'Empire du Milieu!! Mais, que la force soit avec nous, nous revoilà!!
C'est en prenant le petit déjeuner dans le transsibérien avec vue sur le désert de Gobi que nous vous écrivons ces quelques lignes...

Au Laos, nous n'avions pas trop d'illusions : vu les distances à traverser nous pensions passer quatre semaines dans les transports en communs... 
Et bien, pas du tout!! Certes il a fallu faire des choix - impossible de parcourir l'entièreté de ce pays-continent en quelques semaines - mais nous avons eu la chance de découvrir un diaporama aux multiples facettes qui nous a beaucoup touché.
Au niveau paysage, c'est plutôt Ushuaïa, le carnet du bourlingueur, Thalassa et National Geographic réunis en une seule et même émission. Aux grands dam de nos mollets (ou pour leur plus grande joie, c'est selon), beaucoup de kilomètres ont été parcourus à travers les marches pré-tibétaines et leurs tensions "drama-laïtiques". Montagnes, gorges, plaines et villes, tout a une taille démesurée dans ce pays, où nous avions l'impression d'être dans un continuel chantier. En effet, les rois de la copie sont capables à la fois de construire des nouvelles routes, des lignes de chemins de fer, des aéroports, des cités, des métros, des barrages, des champs d'immeubles à 50 étages chacun... Et tout ça en même temps : des vrais petits cerveaux de femmes quoi!

Une fois passé l'émerveillement premier, on peut s'attarder un peu sur le chinois.
Le chinois en lui-même est indéfinissable, incompréhensible et surtout imperturbable.
Cependant il aime les contacts avec ses semblables, ridés ou pas. Le chinois apprécie  que l'on vienne à sa rencontre, et la nouvelle génération est friande de savoir à quoi ressemble l'Europe....
Alors, nous direz-vous : qu'est ce qui rends notre nouveau copain si incroyable? Permettez-nous, en quelques lignes, de caricaturer les principales particularités du chinois:

- En public, le chinois ne cherche pas après ses petits copains. Il leur hurle après.
- Génétiquement, le chinois possède une usine à mollards qui l'oblige, toutes les trois minutes, à exprimer, avec force raclage, le tréfonds gluant de son gosier sur le trottoir, et ce, aussi souvent que cela lui est possible.
-Le chinois aime fumer: surtout dans les bus, les taxis, les restaurants, enfin tout ces endroits confinés où le respect des uns et d'autres ne se retrouve pas dans ses priorités.
- Le chinois aime le sport, mais surtout à la télévision. Ne lui demandez pas de monter une rangée d'escalier sans être aidé d'un escalator.
- Dans les toilettes publiques, lourd de son passé communiste, le chinois apprécie tout particulièrement de réaliser son besoin matinal au nez et au vu de tout le monde, et de préférence en discutant avec son voisin.
- Le chinois parle anglais, mais pas le même que nous...
- Le chinois est amoureux de son téléphone : c'est sûr, il sera le premier à inventer la procréation par SMS-assisté. 

Mais finalement, après avoir apprivoisé sa culture et son histoire, c'est le coeur rempli d'espoir de le retrouver que nous passons la frontière!! 

Amandine et Pierre-José














vendredi 19 avril 2013

Laos : Turlututuk!! Non, chapeau point Touk!

Et voilà que nos aventures Cambodgiennes touchent à leur fin. Nous prenons un énième bus et direction, la frontière Cambo - Laotienne.

Aaaaaah ces bus, c'est minivans, ces bateaux, ces trains...... Tous ces modes de transports en communs qui m'ont fait comprendre que nous étions tous, en fait, une grande famille.
Je ne compte plus les heures passées avec la tête de mon voisin sur les épaules, car celui-ci s'est endormit. Quelle joie de se retrouver les genoux sur le menton car le gars d'en face trouve qu'il serait un plus a l'aise couché, le bonheur d'entendre ruminer ces bouffeurs de grillons, de supporter les bruits et les odeurs de leur transit ulcéré par l'excès de piment, toutes ces fois ou j'ai eu envie de faire comprendre au chauffeur que le klaxon est un avertisseur et non un instrument de musique. Et surtout leurs incroyables sits coms qu'ils passent et repassent a perpétuité jusqu'à ce que ma mort s'en suive!!

Bon, là Il est +\- 14h quand nous débarquons devant la guinguette du poste frontière Cambodgien. Il fait a peu de choses près 40°, le soleil pourrait faire cuire un œuf sur mon crâne, les sangles de mon sac a dos me cisaillent les épaules, j'ai la vessie comme un ballon de baudruche, j'ai sur la peau un peu de la sueur des 19 autres passagers du minivan, et voilà que l'officier frontalier me demande 2 $ pour apposer son pût...... de tampon de sortie sur mon passeport!

Non, ça, s'en est trop!!!.
J'essaie de lui expliquer que je n'ai pas a payer quoi que ce soit, que toutes les taxes ont été réglées lors de la demande de visa, que la loi c'est la loi, que je suis contre bakchichs, que c'est pas parce que je suis blanc que je suis plein de pognon et que merde il peut aller se faire voir, de toute façon j'ai tout mon temps.....
Qu'il est bon parfois de vider son sac!!!

Ceci dit, j'avais toujours besoin d'uriner et c'est au pied de la cahutte de ce mécréant, que je laisse s'exprimer ce petit plaisir naturel.
Soulagé d'un demi litre, je constate que le charme d'Amandine a opéré, et c'est avec nos passeports estampillés que nous nous dirigeons vers le bureau frontalier voisin de 50 mètres - celui du Laos.

Nous décidons d'arborer notre plus beau sourire devant l'officier, nous parlons lentement et avec beaucoup de douceur, nous prenons le temps de bien remplir les 36 documents en doubles exemplaires de demande de visa et nous constatons, les yeux exorbités, que le montant demandé ne corresponds pas du tout à ce qui était prévu.
Mais ici, pas de discussion possible : l'officier a un tournoi de pétanque à terminer et ses potes l'attendent depuis bien trop longtemps déjà!!
C'est finalement plus léger de quelques dollars que nous nous retrouvons plantés au milieu de nulle part en attendant un hypothétique moyen de locomotion!

C'est à ce moment-là que tout bascule...
Bons nombres de questions s'étaient déjà posées sur la manière dont nous nous déplaçions... Mais là, nous sentons qu'il est temps de passer à autre chose, d'oser l'original, de mettre le conventionnel de côté.

Et puis soudain l'idée germa.....

Germa, germi, germo,.......

"...… Germaine, Germaine,
Une java ou un tango,
C'est du pareil au même ......" Désole, je pouvais pas y Renaud cé

Et pourquoi pas traverser le Laos en Touk-Touk ????
Le Touk - Touk c'est l'assemblage d'une mobilette et d'une chariote customisée d'un siège et d'une ombrelle.
Drôle d'idée me direz-vous?
Et bien non, le pari s'est révélé gagnant : 20 jours à traverser le pays du sud au nord en passant par de magnifiques routes goudronnées, mais aussi et surtout des pistes tout aussi bucoliques que défoncées. Nous avons voulu sortir des sentiers battus, que nous avons finalement vaincus ( et pourtant nous n'avons que deux fesses chacun ), et il nous a été offert la rencontre avec l'habitant, le paysan, le citadin, le moine, l'enfant, le vieux,.....
Nous pourrions vous parler des heures de tous ces moments partagés : les laotiens ont la particularité d'aimer la rencontre et même de la provoquer!!
C'est comme ça que nous avons pu participer a leur nouvel an ( du 13 au 17 avril, qui correspond au début de la saison des pluies ). Imaginez-vous : pendant 5 jours, jouer le jeu de leur tradition et être, tout au long de la route, la cible de leurs jets d'eau; devoir continuellement s'arrêter pour boire un verre avec eux ( ça, c'était vraiment chiant!!!!) , mais le plus dur a été de retenir Amandine d'aller participer a un karaoke a chaque pause pipi.

De ce parcours à travers le Laos, nous retiendrons surtout : l'accueil, les fous rires, l'étonnement, les encouragements, la curiosité, la perplexité qui ont fait de cette traversée un puzzle de moments inoubliables!

Amandine et Pierre-José


























dimanche 24 mars 2013

Cambodge : entre mer et jungle, on remonte le Mékong


Salut!
À mon tour, de prendre la plume!
Je vous écris d'un mini van, du style qui peut emmener 12 personnes ... Rentabilité oblige, ici, nous sommes entassés à 25, le chauffeur est lui-même sur les genoux d'un passager, et, cerise sur le gâteau, il passe sont temps au téléphone... Mais bon, malgré tout, entre les fosses et les bosses, j'arrive a taper ces quelques mots...

Après Siem Reap, où nous vous avions laissés sous les temples d'Angkor, petite escapade de quelques jours dans le sud pour goûter le crabe et le poivre de Kampot, avant de rejoindre la capitale. Là, nous voulions essentiellement en apprendre un peu plus sur l'histoire récente du pays (Khmers Rouges), mais un autre type d'expérience nous attendait dans la grande ville. En effet, pour la première fois, nous nous essayons au couchsurfing. Pour ceux à qui ce mot bizarre n'évoque absolument rien, il s'agit d'une communauté internationale de personnes qui acceptent simplement d'accueillir chez eux des étrangers de passage dans leur ville. Nous voilà donc à Phnom Penh, avec un nom et No de téléphone... Mais sans GSM! On vous passe toutes les péripéties ( le numéro était trop long, notre hôte nous attendait le matin et donc avait fait une croix sur notre arrivée, la traversée de la ville pour trouver le point de rdv finalement arreté,...). Bref, à l'heure dite, nous trouvons enfin notre bonhomme qui nous emmène à travers un dédale de ruelles, jusqu'à son petit studio (4m sur 5). Il nous refile son lit pendant qu'il se prépare une paillasse au sol juste côté, et reste insensible à nos protestations! Nous resterons 2 jours en sa compagnie...
Conclusion : le couchsurfing, ça demande bcp plus d'énergie que de déposer nos sacs à dos dans une guesthouse, mais c'est tellement plus savoureux!!

Étape suivante : le Mondulkiri et sa jungle...

3 blancs (on a une petite compagne pour ce trek) + 3 jaunes + 3 mopettes 125cc s'en vont dans la forêt...
Plusieurs heures durant, nous cheminons sur des routes qui se rétrécissent de plus en plus, jusqu'à atteindre des sentiers que même Pierre-Jo aurait du mal à traverser en VTT (si, si, je vous jure!)... Lorsque ce n'est vraiment plus possible de passer en "moto", nous poursuivons à pied, a notre grand soulagement!! C'est à une cinquantaine de km de la première ville que nous montons le campement, avant de partir explorer la jungle alentours. La nuit venue, nous écoutons notre guide à propos de sa vie, autour d'un grand feu, puis chacun se retire dans son hamac et zippe sa moustiquaire, pour sombrer dans un sommeil peuplé des milles et unes "choses" que notre esprit imagine derrière les nombreux bruits et craquements qui nous entourent : c'est sûrement des cochons sauvages! Oui, oui, j'en suis sûre... Il a dit qu'il n'y avait rien de dangereux dans ce coin-ci, hein?! ( en fait c'était juste notre guide qui, profitant de notre "sommeil", était partis chasser la grenouille pour son casse-croûte du lendemain!!).
Puis le soleil refait son apparition, et la, émerveillés dans nos p'tits hamacs, nous assistons au réveil de la forêt, et recevons comme un cadeau le chant des gibbons ( espèce de singe qui chante seulement au crépuscule). Magique!!
Au bout de ces 2 jours, nous avons mangé les feuilles d'un arbre et le tronc d'un autre, but l'eau de la rivière ( bouillie, quand même); nous bénéficions d'un teint hâlé du plus bel effet ( hélas non waterproof), avons les yeux ridés ( d'avoir fait "ouille, ouille, ouille" a l'arrière de notre véhicule tout terrain, ou de nous être marrés avec nos accompagnateurs), Pierre-Jo marche comme un cow-boy et j'ai herite d'un magnifique t-shirt à pois ( apres avoir pousse tres intelligemment la moto dans une flaque de boue après le passage d'un guet).... mais surtout, nous sommes tout heureux d'avoir pu passer quelques heures dans une si belle nature!!!

Poursuivant la remontée du Mékong, nous rééditions l'expérience du trek en forêt, dans une autre région, non moins reculée...
Extraits choisis :
- quand Pierre-Jo s'écrie, devant des baies : "oh, on dirait du poivre naturel!"
- quand notre guide fait un bond de 3 mètres parce qu'il a faillit marcher sur un anaconda (jusque la, les seuls animaux sauvages que nous avions croisés étaient : des chiens errants - beaucoup -, des rats - quelques uns- et des blattes - mais est-ce vraiment des animaux?).
- quand nous sommes amenés à marcher dans une petite rivière : tout d'abord, je suis ravie de tester l'étanchéité de mes bottines... Mais arrive un moment ou l'eau devient un peu haute.... Comme je suis une fille hyper prévoyante, j'ai emporté mes tongs. Je retire donc précautionneusement chaussures et chaussettes, et me voilà gambadant en "flipflap" comme notre guide!! Héhé ... Sauf que évidement, il n'a pas fallut 5 minutes pour que je me retrouve les 4 fers en l'air dans la flotte ( sac à dos y compris)... Mais mes chaussures sont restées sèches !!

Ici encore, expérience de nature magnifique! On vous passe ,évidemment, le témoignage sur la déforestation galopante... Ça vous démoraliserait un régiment....

Voilà, je termine ici ce ( trop long) récit, au moment ou nous traversons la frontière vers le Laos!

À bientôt !!

Amandine et Pierre-Jose

















dimanche 10 mars 2013

Monastère et Cambodge


Amandine ne trouvant pas l'inspiration, voilà qui me revient la délicate transcription de nos dernières péripéties!
Bon, tout d'abord, 10 jours dans un monastère bouddhiste à l'est de la Thaïlande à, comment dire, permis de me rendre compte que en fait, dès mon retour en Belgique, je pourrai aisément manger à l'œil. Il me faudra juste une cabolette, enfiler une veille nappe brune sur moi, me lever tôt le matin et partir quémander par ci par là quelques plats que les habitants m'auront chaleureusement préparé la veille. Et voilà, le tour est joué!
Pendant ces 10 jours j'ai vainement tenté de faire comprendre aux moines qu'il y a longtemps que nous utilisons des lotions anti poux et que, donc, plus besoin de se raser les cheveux....... Que les bougies ont fait leurs temps, et qu'une petite ampoule de rien du tout serait super sympa dans leurs cahutes perdues au fond des bois. Et que le gros monsieur tout doré assis en tailleur au milieu de la pièce, on pourrait le rendre un peu plus vivant en lui faisant par exemple un petit piercing, un tatouage ( c'est à la mode en plus) ou lui ajouter des dreadlocks.
Mais bon, toutes ces petits conseils n'ont pas franchement remporter un grand succès, et c'est avec un grand sourire que les moines nous souhaitent bonne chance à Angkor.

Et voilà que nous débarquons à Siem Reap (Cambodge), petite bourgade fort sympa ma foi, et qui se trouve être à une encablure d'un site plein de brique, de pierres, d'eau que des gens appelés Khmers ont construit pour vénérer moultes choses.
Bon, si la Belgique a une brique dans le ventre, ici c'est carrément la carrière, tout simplement époustouflant!
Amandine nous emmènes a vélo, les cheveux au vent, la fleur au fusil et 7 litres d'eau dans notre panier pour affronter les 40° au soleil à travers les dédales et l'histoire de la civilisation Khmer.
Nous avons mis 3 jours à le faire, autant vous dire que le site n'a plus de secret pour nous et que celui qui veux aller visiter ne fut ce qu'un tout petit château, ce sera sans moi!!!!

Si, évidement, pour Amandine tout est toujours trop cool, trop mignon, moi, j'en suis, pour l'instant, a me poser certaines questions :
- Les moustiques, dans la chaîne alimentaire, ont ils vraiment une utilité ?
- Quand je demande à un enfant, si aujourd'hui il va plutôt à l'école le matin ou l'après-midi et qu'il me répond "c'est comme tu veux"... Croyez-vous qu'il se fout de moi?
- Est ce que quelqu'un peut m'envoyer (en express si possible) quelques Orvaux, un boulet sauce lapin et une barquette de St Môret? Ce serait super gentil!

Voici quelques petites lignes qui, je l'espère, vous font partager un peu de notre quotidien. Portez-vous bien

Amandine et Pierre-Jose